Après avoir passé quelques mois sans écrire le moindre editorial pour le journal Combat, mais plutôt à prendre des notes dans ses carnets, Albert Camus va donner un discours devant 1200 étudiants Américains. Il y parle de l’avenir, et annonce — sans le faire — l’axe de ses futurs travaux.
Camus y parle des hommes de sa génération, qui ne croyaient en rien, et qui ont eu à vivre les plus effroyables contradictions : Malgré leur dégoût de la violence et de la guerre, il leur a fallu vivre dans la guerre, et exercer la violence.
Camus désigne l’hitlerisme comme un mal qui ne se résume pas à son tyran, mais plutôt comme ayant des causes profondes, auxquelles tous et toutes ont participé, en acceptant, par exemple, de remplacer la valeur de l’homme par la fatalité de la bureaucratie, par la doctrine, par la réussite ou la puissance. Il précise aussi que si la bête est morte, le venin lui, n’a pas disparu.
Discours disponible en version audio ou texte.
Texte original de la conférence donnée par Albert Camus au McMillin Theater de l’université de Columbia (New-York) le 28 mars 1946.
Version audio: Discours lu par mes soins à écouter sur SoundClound:
Version texte disponible ici:
Et vous, qu’en pensez-vous?
Toujours d’actualité 70 ans après !! … Et bravo pour ta diction 🙂
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Merci Roijoyeux, c’est la première fois que je fais cet exercice. C’est difficile, mais plaisant.
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Je cours écouter ça, ça à l’air trop intéressant. Merci pour la découverte !
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C’est super intéressant 🙂
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C’est super intéressant une lecture instructif
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Merci Béatrice.
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Merci pour cet article ! J’écoute ça dès que j’ai un moment 🙂 (j’adore Camus !) Bonne journée 🙂
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Merci Clémentine 😀😀
Bonne écoute alors.
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