Zôê
Zôê, c’est un organisme venu d’ailleurs. Un grin de poussière dans l’univers, qui va pourtant déclencher une série d’évènements exceptionnels et changera à jamais la face du monde.
Zôê, c’est un organisme venu d’ailleurs. Un grin de poussière dans l’univers, qui va pourtant déclencher une série d’évènements exceptionnels et changera à jamais la face du monde.
Moi, le balancement du train me dérange car j’ai peur d’être malade. Je ne suis jamais malade, et c’est bien pour cela que j’en ai peur ; je ne saurai pas quoi faire si cela m’arrivait.
Elle avance sur le quai, enroulée dans une écharpe de cheveux et de laine. J’ai le coeur brisé, je recolle les morceaux. Elle déambule, elle papillonne, je la croise avec ma grisaille et ce que je crois voir alors, c’est la vie elle-même.
Je tiens enfin entre mes mains le cahier Oxford à grands carreaux dans lequel ma grand-mère a consigné ses souvenirs. En le feuilletant, je devine la pointe de son stylo qui dessine des boucles entre deux interlignes. J’entends le crissement du papier qui reçoit ses confessions.
Je fus réveillé à trois heures du matin. On entendait nettement les feuilles mortes craquer sous les pas d’un visiteur. Je le localisai au son, il longeait le chalet. Il s’arrêtait. Que faisait-il ? Je fixais le mur devant moi, comme pour voir à travers.
Deux amis discutent. L’un reproche à l’autre d’avoir changé.
époque misérable où l’on interdit aux gens de se tuer non pour la valeur incalculable de leur âme mais pour le prix d’ores et déjà calculé de leur carcasse.
Il inclina lentement le verre, et considéra la liqueur ambrée qui léchait le rebord. Le parfum du whisky se répandit dans l’air. D’abord les effluves boisées, puis celles, plus aériennes, du malt.
LE TRAIN EST D’UNE RÉGULARITÉ SURPRENANTE. Les traverses se succèdent au son des tagadam – tagadam. la cabine se balance en rythme. Les arbres nus passent et repassent derrière la vitre froide.
Croiser une inconnue qu’on ne reverra jamais, et cinq petites secondes pour la décrire.